Femmes violentes
Les Guerrières / Justicières / Vengeresses
Walkyries - Harpyes - Furies - Amazones
Walkyries Mythologie Scandinave Messagères d'Odin, femmes soldats représentées par des cavalières d'une beauté éblouissante et portant des armes étincelantes. Messagères des dieux, guides des combats, elles conduisaient les héros à la mort et, une fois introduits au Paradis, leur versaient la bière et l'hydromel. Elles excitent les combattants, par l'amour que leurs charmes insufflent en leur cœur, par l'exemple de leur bravoure en tête des batailles, sur des coursiers rapides comme les nuages. Elles symbolisent à la fois l'ivresse des élans et la tendresse des récompenses, la mort et la vie, l'héroïsme et le repos du guerrier. Moins sauvage et cruelles que les amazones, elles sont toutes aussi ambiguës. |
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Mythologie Grecque
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Filles de Thaumas et de l'Océanide Electra, elles sont au nombre de 3 : Aello, Ocypété et Celaeno. Elles vivaient en Crète dans une caverne, grands oiseaux au vol rapide qui enfantèrent les coursiers de certains héros et les chevaux d'Achille. On les considérait comme des divinités funéraires, messagère du dieu des Enfers, souvent confondues avec les Furies ou les sirènes. "Chiennes de Zeus", elles s'emparent des enfants et des âmes. Originellement représentées par des femmes ailées, elles devinrent rapidement de "grands oiseaux d'orage", monstres au corps d'oiseau avec des serres, des bras, des ailes qui lançaient des flèches, et une tête humaine munie d'oreilles d'ours. |
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Amazones Mythologie Grecque Les Antianeirai (L'lliade, VI, 186) sont à la fois égales aux mâles et ennemies des mâles. L'esprit des Grecs a toujours été hanté par le peuple des Amazones. On
a donné au nom « Amazone
» une image de femme privées
d'un sein. Hippocrate précise même que, si elles se faisaient cette opération,
c'était « pour que toute la force et le développement se portent
sur l'épaule et le bras » et ainsi les rendent plus aptes au combat. La
cité des Amazones est une cité où les femmes exercent toutes les
magistratures, gèrent la vie publique, dirigent et composent à elles
seules l'armée, tandis que les hommes tiennent la maison, élèvent les
enfants et filent la laine.
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Elles sont kreoboroi, " dévoreuses de chair » (Eschyle, Suppliantes, 287), et androktones, " tueuses de mâles » (Hérodote, IV, 110). Elles habitent aux confins des terres peuplées. Elles ne tolèrent aucun homme ou seulement pour les travaux serviles. Elle s'unissent une fois l'an avec les hommes des peuplades voisines, les plus beaux de préférence. Ces unions se font au hasard dans l'ombre des forêts pour que les partenaires ne puissent se reconnaître (Strabon, XI, 5, i). En fait, elles volent aux hommes leur semence. Plus tard, quand les enfants naissent, elles tuent les mâles, ou bien les aveuglent ou encore les rendent boiteux pour qu'ils ne soient plus qu'une réserve de semence masculine (Diodore de Sicile, II, 45). Quant aux filles, elles leur enlèvent un sein pour qu'elles ne soient pas gênées dans l'exercice du tir à l'arc et le maniement de la lance.
Des
guerrières On
dit qu'elles descendent du dieu de la Guerre, Arès, et de la nymphe
Harmonie. Elles vouent un culte à Artémis. Ce sont des guerrières
redoutables. Les combattre est un exploit pour un jeune guerrier. Avec
Myrina à leur tête, elles écrasèrent les Atlantes, occupèrent Gorgone
et la plus grande partie de la Libye, passèrent en Égypte, où régnait
Horus, le fils d'Isis, et traversèrent la Phrygie. Avec Penthésilée,
elles volèrent au secours de Priam durant la guerre de Troie. Achille
blessa Penthésilée au sein droit, mais, la découvrant si belle, il en
tomba amoureux (l'Iliade, III, 189). Le
matriarcat Peu importe qu'ait vraiment existé ce peuple de femmes et qu'il ait accompli les hauts faits rapportés. Il représente en tout état de cause à la fois le sentiment de culpabilité d'une société trop masculine, la peur d'une séparation irrémédiable des sexes et/ou d'une soumission des hommes aux femmes. Il est une mise en cause de l'ordre mâle. |
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