Morg
Prêtresse de l'Ancienne religion à Avalon
Mythologie Celtique
La Fée Morgane, reine d'Avalon, l'île aux Pommes de l'autre monde, porte une branche de pommier, symbole celtique de la paix et de l'abondance. Habile sorcière, elle joue souvent un rôle obscur, s'opposant à Arthur et manipulant les héros. Plus symboliquement, elle est une déesse hivernale des ténèbres et de la mort, par opposition à Arthur, seigneur de l'Été. Elle révèle l'aspect rédempteur de son personnage lorsqu'elle se fait la reine guérisseuse d'Avalon, gardant le corps d'Arthur dans la mort. |
Sœur du roi Arthur, elle devient sa maîtresse lors du rite de "l'ancienne religion" païenne : Beltane. Ce rite de l'ancienne religion, dont le culte était voué à La Déesse-mère (représentée par la Lune), consistait à réunir la Déesse Mère et le Dieu Cornu par le biais de 2 jeunes gens représentant chacun la Divinité. Le fruit de cette union sera Mordred. |
Morgane deviendra prêtresse de cette religion païenne, plus ancienne que la Chrétienté, dont la "base" est situé sur l'Île d'Avalon. Les prêtresses de la Déesse portent souvent des croissants de lune tatoués sur la peau sur le front ou sur les mains. |
Morgane est guérisseuse et Magicienne, fidèle au monde merveilleux d'Avalon qu'elle abandonnera un temps pour tenter de répandre ses principes dans le monde réel qui découvre le Christ et ses lois, cette nouvelle religion où la Déesse Mère est remplacée par une vierge et où tous les rites célébrants la nature et la fécondité sont écrasés et remplacés par des rites chrétiens rendant gloires à des principes masculins. |
Morgane tentera de lutter contre l'oubli que l'on veut imposer à sa culture et à la tolérance qui la caractérise.
PORTRAIT
Aspect : Grande, ses longs cheveux brillants sont noirs et souvent nattés. Son regard gai et innocent, rêveur et mélancolique est devenu au fil des épreuves désenchanté et dur. Étrange, un peu halluciné comme son maître Merlin. Petit à petit Morgane a perdu sa nature de femme pour prendre l’aspect désincarné de certaines fées que le regard du mortel éclaire ou assombrit selon son état d’âme. |