La Mère

 

Le mystère de la génération et de la naissance semble avoir été la préoccupation majeure des hommes primitifs, et la mère « Génitrix », détentrice du don de la vie, avoir occupé une place privilégiée dans l’imaginaire humain.

En effet, des fouilles archéologiques ont mis à jour un nombre impressionnant de figurines féminines datant de l’âge du Bronze (ou antérieures) dont l’abdomen distendu, le nombril proéminent, les seins énormes laissent supposer que l’image de la mère était vénérée ou adorée comme un principe divin.

A l’age de bronze, le culte de la Déesse-Mère prédominait partout, de l’inde à la Grande-Bretagne.

   

Selon Jung, l’archétype maternel évoque l’origine, la nature, la création passive et, par la suite, la nature matérielle, la matrice, le corps, l’aspect instinctif, impulsif et physiologique.

Sous son aspect nourricier, la mère est le symbole de la satiété, de la sécurité, de la tendresse de l’amour, de la chaleur et de la compréhension…Elle est la protection, le refuge qu’on souhaite atteindre pendant les tempêtes de la vie.

Premier objet d’amour de l’enfant, la mère est aussi son premier idéal.

Dans le psychisme masculin, l’image maternelle est en rapport avec l’inconscient et un attachement prolongé à la mère constitue le socle du complexe d’ Oedipe : amour et désir de réintégrer le paradis perdu opposés à l’instinct de mort ‘éveillé par la haine inconsciente pour le père. (schéma inversé pour la femme)  

 

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