Ishtar  

          

Mythologie Mésopotamienne

Elle était la grande divinité du Proche-Orient, la « parèdre » des dieux ou leur courtisane, la déesse de la reproduction.

Fille de la Lune ou du Soleil, elle fut donc liée aux cycles des saisons, à la croissance et la récolte des produits de l’agriculture.

 

Primitivement divinité agraire, elle remplissait une fonction identique à celle des déesses mères des dieux de la fertilité, dont la descente dans le monde souterrain symbolisait le sommeil hivernal de la végétation. On la considérait aussi comme maîtresse de ces régions infernales, qui provoquait disputes et querelles parmi les humains.

 

Déesse de l’amour

Isthar est toujours vierge, non parce qu’elle s’abstient de relations sexuelles, mais parce qu’elle retrouve périodiquement sa virginité en se baignant dans un lac.

Elle est la déesse de l’amour et ses temples sont des lieux de prostitution : chaque femme, à Babylone, doit en effet au moins une fois dans sa vie, s’asseoir dans le temple et attendre qu’un étranger vienne, lui jette de l’argent et lui dise : « Je te somme au nom de la Déesse. ». Alors elle suit cet homme et s’unit à lui.

Bienfaitrice, Ishtar vient au secours de l’impuissance sexuelle. Sacrifices de moutons, émanations de parfums, libations de bière et mises au feu de figurines de cire, de suif, de bitume ou de bois étaient faites pour attirer son attention.

 

Déesse de la guerre

Guerrière farouche, elle est cruelle et déterminée.

Elle était parfois surnommée « Labbatu » (Lionne). Un poème sumérien s’adresse à elle en ces termes : « Telle une lionne terrifiante, tu anéantis l’ennemi et le désobéissant à l’aide de ton venin ».

Elle est représentée avec le l’arc, le carquois et commande le combat.

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